Du 11 au 27 février 2011, la ville d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, a accueilli la 23e édition des Jeux du Canada. La stratégie de médias sociaux de la Société hôtesse – chaque sport et événement culturel avait son propre mot-clic – a grandement contribué à la popularité des Jeux. On invitait les gens à « entrer dans les Jeux » et à suivre l’événement pendant toute sa durée.
L’initiative a porté fruit : plus de 400 000 personnes ont regardé les Jeux en direct sur le Web, 40 000 conversations ont été lancées sur les médias sociaux, et 11 251 abonnés Facebook et Twitter ont pu voir 3 208 athlètes, entraîneurs et gérants se démarquer dans 20 sports. Quelque 11 500 visiteurs, plus de 500 membres des médias et 492 officiels majeurs se sont aussi rendus en Nouvelle-Écosse pour l’occasion.
C’était un moment partagé par tout le pays, et l’héritage des Jeux de 2011 est encore bien présent. Retombées sur les infrastructures, développement économique et mobilisation des collectivités de la province : voilà le legs des Jeux de 2011. On parle de retombées économiques de plus de 130 millions de dollars, de la création de 1 100 emplois et d’investissements de 15 millions de dollars pour rénover des installations à Halifax et dans les alentours. Les ententes de legs concernant les sites ont favorisé le développement du sport, l’accès à ces sites et l’intégration des arts et de la culture.
Les Jeux d’hiver du Canada 2011 à Halifax ont réuni 2 238 athlètes qui ont participé à 166 épreuves dans 20 sports différents.
Au total, 1 125 médailles ont été remises pendant les 18 jours de l’événement, qui a fait rayonner les meilleurs athlètes de la relève au pays et montré ce que le Canada a de plus beau. Mais on se souviendra aussi de cette 23e édition comme la toute première fois où des athlètes ayant une déficience physique ont pris part à une épreuve de ski de fond.