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D’une petite patinoire de Saskatoon à la légende sportive : Catriona Le May Doan

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D’une petite patinoire de Saskatoon à la légende sportive : Catriona Le May Doan

3.7.2025
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D’une petite patinoire de Saskatoon à la légende sportive : Catriona Le May Doan

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D’une petite patinoire de Saskatoon à la légende sportive : Catriona Le May Doan

Chaque athlète a son histoire, mais celle de Catriona Le May Doan se démarque. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, nous dirigeons les projecteurs vers celle qui a laissé sa marque sur la glace et en dehors, et qui continue de se servir du sport pour changer des vies.

Depuis ses premiers coups de patin à Saskatoon jusqu’à son illustre carrière en patinage de vitesse et sa contribution au système sportif canadien, Catriona a fait preuve de persévérance, de détermination et de passion. Elle a ouvert la voie aux prochaines générations, animée d’une flamme qui n’a pas faibli depuis ses humbles débuts.

« Tout a commencé dans un aréna glacial de Saskatoon. Mes parents, des immigrants écossais, n’étaient pas sportifs. Mes sœurs et moi avons voulu essayer plusieurs sports, et j’ai d’abord jeté mon dévolu sur la ringuette. »

Catriona, accompagnée par sa sœur aînée, a fait la transition de la ringuette au patinage de vitesse. Un excellent choix, vu la brillante carrière qu’elle a connue. Les Jeux du Canada ont été l’une des premières compétitions auxquelles elle a participé avant d’acquérir sa renommée. Elle a participé aux Jeux de 1983 et 1987 en patinage de vitesse, puis à ceux de 1993 en athlétisme.

« Ce qui m’a le plus marquée de mon passage aux Jeux du Canada comme athlète, ce sont les gens. Je n’y allais pas seulement pour moi-même et pour mon sport, mais aussi pour rencontrer des athlètes de toutes les disciplines et de partout au Canada. C’était aussi l’occasion d’arborer le vert et le blanc de la Saskatchewan. J’ai encore tous mes uniformes et toutes mes épinglettes, tellement je suis fière d’avoir fait partie de ces équipes. »

Athlète dominante, elle a décroché deux médailles d’or olympiques au 500 m, d’abord à Nagano en 1998, puis à Salt Lake City en 2002, où elle est devenue la première Canadienne à défendre un titre olympique. C’est sans compter les marques mondiales qu’elle a établies et battues pour confirmer sa place parmi les grands noms du patinage de vitesse.

(CP PHOTO/COC)

La mère de Catriona a été une figure importante dans son parcours. Son soutien discret, mais inébranlable, lui a donné la confiance nécessaire pour réaliser ses rêves.

« Ma mère n’aimait pas vraiment l’exubérance et la vantardise. L’important pour elle, c’était d’être là pour les autres. Elle ne m’a jamais vraiment poussée, et avant mes
premiers Jeux olympiques, elle m’a dit que je n’étais pas obligée d’y aller si je ne voulais pas. Quand je lui ai répondu que j’y tenais, elle a dit “D’accord, dans ce cas, j’y serai”. »

En plus de sa mère, Catriona s’est inspirée de Terry Fox, un héros canadien qui l’a marquée par son altruisme et sa détermination. Elle admire son humilité et son altruisme.

« Terry Fox a été un mentor et un modèle pour tant de gens parce qu’il n’a jamais rien fait pour son propre bénéfice. Tout ce qu’il a fait était pour les autres. Il n’y a pas que les accomplissements qui importent. Il y a aussi ce qu’on laisse aux autres. »

Ce désir de changer les choses continue de motiver Catriona dans ses différentes responsabilités à l’extérieur de l’aréna.

« J’adore quand les gens me disent “Merci de ce que tu as fait pour le Canada”. Quand on représente sa province, son territoire ou son pays sur la glace, on représente toutes ses concitoyennes et tous ses concitoyens. Alors j’ai compris que je pouvais laisser une marque grâce au sport; inspirer les athlètes, mais aussi les autres personnes dans leur vie professionnelle ou personnelle. »

« On peut dire que cette réalisation m’a poussée vers l’avant ces 22 dernières années, depuis que je me suis retirée du monde de la compétition. M’impliquer dans les médias,
dans l’administration des sports et dans le bénévolat, pour moi, c’est aider les personnes qui ont ce pouvoir de faire changer les choses et de se dévouer, que ce soit en tant que bénévoles, entraîneuses, entraineurs, ou athlètes participant aux compétitions. Ça peut changer la vie de quelqu’un, et ses perspectives du monde. C’est une question d’impact. »

Catriona continue de faire sa part en tant que présidente du Conseil des Jeux du Canada. Pour elle, les Jeux sont plus que du sport – ils célèbrent la diversité, la culture est les expériences partagées du pays tout entier.

« Les Jeux du Canada, c’est le Canada. Je suis une Canadienne de première génération, et je suis très fière de vivre dans ce pays, et de pouvoir participer à un événement unique qui célèbre nos provinces et nos territoires, notre identité, nos sports, notre culture et nos communautés. Nous sommes le seul pays au monde à organiser un tel événement; nous le faisons ensemble, en hiver comme en été, si bien et depuis si longtemps que chaque édition est plus incroyable que les autres. J’en suis si fière. »

Les réalisations de Catriona peuvent sembler extraordinaires, mais pour elle, elles ne sont que l’expression de sa personne. Sa mission est ancrée dans son ADN, et elle souhaite par-dessus tout que son histoire inspire – pas seulement en tant que parcours de femme, mais parce qu’elle montre ce qu’on peut achever par la détermination et le leadership.

« Je suis très fière, parce que je suis les pas d’incroyables leaders, hommes comme femmes. Nous continuons d’encourager les jeunes femmes et les jeunes filles à s’impliquer dans le sport, parce que nous savons qu’elles ont plus tendance à arrêter que les garçons. Parallèlement, on voir émerger de plus en plus de postes de leadership, et de plus en plus de femmes impliquées dans des conseils d’administration et dans les directions des organismes, mais il y a encore de la marge.

« Je suis dans une position où je peux montrer aux autres qu’elles peuvent devenir des leaders, sans conteste. J’en suis très fière, et j’ai moi-même bénéficié de modèles formidables, alors j’espère que j’arriverai à convaincre la prochaine génération de jeunes femmes à dire “oui, moi aussi, je veux être une leader.” »

Elle continue de promouvoir l’inclusivité dans le sport, laissant un héritage qui va bien au-delà du monde de la compétition.

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