2.27.2019
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PAR
Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

2.27.2019
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

4.22.2024
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

4.22.2024
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Teddy Katz

Aux Jeux du Canada, un athlète est un athlète. Période.

La cérémonie de clôture d'un événement sportif considéré comme l'un des plus inclusifs au monde aura lieu samedi 2 mars à Red Deer, en Alberta

Les Jeux du Canada ont réuni 3 600 athlètes, directeurs et entraîneurs qui ont participé à 19 sports au cours des deux dernières semaines, ainsi qu'à un important festival artistique et culturel.

Ayant passé 20 ans en tant que journaliste sportif à la CBC, je sais que depuis leur création en 1967, les Jeux ont joué un rôle dans le développement de certains des meilleurs athlètes du Canada.

Sidney Crosby, Hayley Wickenheiser, Eugénie Bouchard, Steve Nash, la sensation du basketball en fauteuil roulant Patrick Anderson et le paralympien d'hiver le plus décoré du Canada Brian McKeever ne sont que quelques-uns des anciens joueurs les plus talentueux.

Ce que je n'avais pas réalisé avant de me rapprocher de l'organisation, en rejoignant récemment le conseil d'administration, c'est que les jeux se sont discrètement fait connaître pour autre chose.

À partir de 1995, les Jeux du Canada ont introduit des épreuves de para-athlétisme pour les meilleurs athlètes du pays ayant un handicap physique.

Puis, en 2003, les Jeux ont ajouté des épreuves olympiques spéciales pour les meilleurs athlètes ayant une déficience intellectuelle.

Le président et directeur général du Conseil des Jeux du Canada, Dave Patterson, affirme que ces mesures ont permis aux Jeux du Canada de placer la barre plus haut en matière d'inclusivité.

« À notre connaissance, il s'agit des seuls jeux au monde qui réunissent des athlètes paralympiques, des athlètes valides et des athlètes des Jeux olympiques spéciaux. Nous pensons que c'est unique et typiquement canadien », déclare Patterson.

Lors des derniers Jeux d'été du Canada à Winnipeg en 2017, Patterson affirme qu'un moment l'a marqué avec certains des athlètes des Jeux olympiques spéciaux.

« Ils étaient sur le podium en train de remporter leurs médailles », explique Patterson.

« Vous regardez dans les gradins et vous voyez à quel point leurs parents sont émotifs. Mais plus important encore, vous regardez le pont et vous voyez leurs coéquipiers (valides et para-joueurs). Ils ne les encouragent pas parce qu'ils sont inspirés. Ils les encouragent en tant que coéquipiers. »

Patterson, qui a passé sa carrière à aider à diriger différentes organisations de sport amateur au Canada, a été ému.

« À notre connaissance, il s'agit des seuls jeux au monde qui réunissent des athlètes paralympiques, des athlètes valides et des athlètes des Jeux olympiques spéciaux au sein des mêmes équipes. Nous pensons que c'est unique et typiquement canadien », déclare Patterson.

Il ajoute : « Ce sont les moments que nous voulons inspirer pour qu'ils se produisent au quotidien dans les écoles et les lieux de travail à travers le pays. »

Patterson explique que les spectateurs sont souvent surpris de constater que les Jeux du Canada sont inclusifs de cette façon.

Il ajoute que de nombreux participants aux Jeux sont émerveillés par les capacités qu'ils constatent, en particulier chez les athlètes spéciaux et para-athlètes, dont ils sont peut-être les témoins en action pour la première fois.

Aux Jeux paralympiques de PyeongChang l'an dernier, 17 anciens élèves des Jeux du Canada ont participé, dont Liam Hickey qui a joué au parahockey sur glace (anciennement connu sous le nom de hockey sur luge).

Hickey est un athlète rare dans deux sports. Il a également fait partie de l'équipe canadienne de basketball en fauteuil roulant et a représenté l'Île-du-Prince-Édouard dans ce sport aux Jeux du Canada de 2015 à Prince George, en Colombie-Britannique.

Hickey a adoré l'atmosphère qui régnait lors de ces matchs devant des centaines de fans qui regardaient quelque chose d'unique.

Il fait référence au fait que le basketball en fauteuil roulant pousse l'idée d'inclusivité encore plus loin en permettant aux athlètes valides de rivaliser avec les para-athlètes.

« Nous le constatons depuis que les Jeux du Canada l'ont autorisé. Je pense que cela le rend spécial. Il n'y a aucune autre occasion pour que cela se produise », déclare Hickey.

Dave Patterson dit que ce qu'il aime dire, c'est que tous les deux ans, les Jeux montrent au Canada la meilleure version de lui-même.

« Nous avons mis de côté certaines de ces catégories arbitraires d'athlètes (participant à des matchs séparés). Un athlète est une période d'athlète. C'est ce que nous pouvons vivre aux Jeux du Canada. Ne vous contentez pas d'en parler.

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