9.18.2024
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Le parcours d’entraînement incroyable de Taylor McPherson

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Le parcours d’entraînement incroyable de Taylor McPherson

Apprentie entraîneuse en lutte aux Jeux d’été du Canada 2022 à Niagara, Taylor McPherson portera de nouveau les couleurs d’Équipe Alberta en 2025 à St. John’s.

« J’ai adoré les derniers Jeux d’été du Canada, confie-t-elle. J’ai vraiment hâte de revivre cette expérience avec un nouveau groupe de jeunes, cette fois en tant qu’entraîneuse-chef. »

Même si vous ne suivez pas la lutte chez les jeunes, son nom pourrait rappeler quelque chose aux amatrices ou amateurs de téléréalité. Elle a en effet remporté la saison 10 de The Amazing Race Canada, qui s’est terminée plus tôt ce mois-ci, aux côtés de Katie Mulkay, son ancienne coéquipière des Pandas de l’Université de l’Alberta.

Elle explique que son succès dans cette aventure exceptionnelle reposait souvent sur les mêmes qualités que celles qui l’ont attirée vers la lutte.

« Dès mon premier pas sur le tapis, j’ai eu un coup de cœur pour ce sport. En tant que petite fille, j’adorais pouvoir accomplir les mêmes exploits que les garçons et prouver que j’étais aussi forte qu’eux – voire plus. Bien que je sois très féminine, j’aime aussi l’idée de me salir, d’être agressive et de libérer mon côté dominant. »

Cet état d’esprit a inspiré le slogan de l’équipe pendant l’émission : « La force, c’est la beauté », dans l’espoir d’encourager davantage de femmes à pratiquer un sport.

En tant qu’athlète, McPherson a manqué de peu sa qualification pour les Jeux du Canada de 2017, mais elle a ensuite remporté plusieurs médailles de conférence et nationales avec les Pandas et a même représenté le Canada lors des Championnats du monde de lutte U23 en 2021 et 2022.

Owen Dawkins, entraîneur-chef de longue date de l’Université de l’Alberta – et entraîneur de l’équipe provinciale aux Jeux du Canada depuis 2013 – l’a encouragée à devenir entraîneuse dans le cadre des Jeux de Niagara par l’intermédiaire du Cercle sportif autochtone.

« Quand j’ai vu passer les candidatures pour le programme d’apprentis entraîneurs autochtones aux Jeux d’été du Canada, j’étais à un moment de ma carrière où j’étais prête à rendre au sport tout ce qu’il m’avait apporté », raconte-t-elle.

Un an après cette première expérience d’entraînement aux Jeux qu’elle qualifie de « magique », McPherson a contribué à la formation de l’équipe albertaine pour les Jeux autochtones de l’Amérique du Nord 2023.

« Ça ressemblait beaucoup aux Jeux d’été du Canada, mais avec plus d’éléments culturels, ce que j’ai adoré, explique-t-elle. Ils se sont déroulés à Halifax, sur le territoire traditionnel Mi’kma’ki, et étant moi-même Mi’kmaw, c’était génial de pouvoir non seulement vivre nos sports, mais aussi de plonger dans ma culture à cet endroit. »

McPherson est fière d’appartenir à la Première Nation Miawpukek, qui se trouve à environ cinq heures et demie de route de St. John’s, où se tiendront les Jeux d’été du Canada 2025. Elle a précisé qu’après avoir rempli ses fonctions d’entraîneuse l’année prochaine, elle prendra du temps pour explorer la région.

« Je prévois clairement de visiter ma Nation, et je suis vraiment excitée, parce que j’ai rarement eu l’occasion de m’y rendre et de rencontrer des membres de ma communauté. Mes grands-parents vivent toujours dans l’Est, et ils sont ravis que je retourne à Terre-Neuve l’été prochain. Ils ont hâte de me voir à l’œuvre. »

Les préparatifs sont déjà en cours pour monter la meilleure équipe possible en vue de la compétition à St. John’s en août prochain. Équipe Alberta a remporté le bronze en 2022, ainsi que cinq médailles individuelles dans les dix catégories de poids féminines. McPherson explique que son objectif pour 2025 ne se limitera pas aux podiums.

« L’Alberta a généralement une très bonne réputation en lutte, donc nous sommes prêtes à tout donner. Je vais mettre en place une culture d’équipe forte, où tout le monde se soutient et s’encourage mutuellement à donner le meilleur de soi-même. »

Avec son approche centrée sur l’humain, McPherson permet à ses athlètes d’échouer, d’apprendre et de grandir. Pour elle, cette évolution est la partie la plus gratifiante de son rôle d’entraîneuse.

« Il faut une certaine force pour reconnaître et accepter ses erreurs, et je pense que c’est ce qui forge de belles personnes, affirme-t-elle. J’ai vu le caractère de mes athlètes se renforcer à travers les défaites, et ça s’est traduit par des progrès notables, que ce soit dans leur carrière sportive ou dans leur vie en général. »

En plus de son rôle pour Équipe Alberta, McPherson entame sa deuxième année en tant qu’entraîneuse adjointe à l’Université de l’Alberta. Dans son travail quotidien, elle est coordonnatrice des programmes spéciaux au Indigenous Sport Council of Alberta (ISCA), où elle se concentre sur la réconciliation et l’autonomisation des femmes et des filles autochtones.

Elle avait déjà travaillé pour l’ISCA en tant que coordonnatrice du sport, de l’activité physique et des loisirs lorsqu’elle terminait sa maîtrise en kinésiologie.

Au début de The Amazing Race Canada, McPherson avait mentionné que si elle remportait la compétition, une partie des gains serait investie dans son projet de cœur : le développement du sport dans les communautés autochtones. Bien qu’elle n’ait pas encore dépensé l’argent, elle est déjà en bonne voie pour faire bouger les choses dans le domaine de la lutte et au-delà.

« Je veux non seulement être un modèle dans le sport, mais aussi ouvrir la voie à de jeunes Autochtones et contribuer à son essor dans d’autres communautés. »

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